mardi 30 septembre 2014

Aux alentours, les âmes errantes ou la possibilité d'un film.

La finalité d'un projet artistique ne réside pas dans l'oeuvre mais dans son développement.

Aux alentours, première équipe juin 2011, 
crédit photographique Delphine Chenu.
Vincent Cellier, Leïla Touchi, Chrisy Burton, Caroline Hofman,
Christophe Cellier, Benoît Hénon, Marie Polet, Gilles Ponce.


P.P Bonjour Christophe  trois années se sont écoulées depuis le début du projet "Aux alentours les âmes errantes", pourrais-tu nous faire état du chemin parcouru?

C.C Je parlerai plus volontiers de tunnel que de chemin. En effet il y a une part souterraine
qui ne renvoie pas au spectaculaire mais à la dimension conceptuelle.

P.P Quelles sont les évolutions que le projet a connu?

C.C Tout d'abord il n'est plus question de fiction mais de poème. Cela peut paraître subtil mais en réalité ça change complètement la donne. Le poétique offre des possibilités d'interaction plus nombreuses et dépasse la simple anecdote. Désormais je parle plus volontiers de souffle et de rythme.

P.P Ainsi la musicalité du projet s'affirme.

C.C Oui, non seulement la musicalité mais aussi les partis pris plastiques qui contribuent à une cohérence d'ensemble. Il a fallu également intégrer la notion d'utilisateur, une phase d'adaptation s'est avérée nécessaire pour mieux évaluer le rapport homme/ machine le gameplay autrement dit.